Epopée, Recueil Ouvert : Section 3. L'épopée, problèmes de définition II - Marges et limites

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On trouvera ici des éléments bio-bibliographiques à propos de l’ensemble des participants à la Journée.   
   

1Monire Akbarpouran a soutenu une thèse de doctorat en littérature française à Université Shahid Beheshti de Téhéran (Iran), proposant une étude comparée de l’épopée turque Le Livre de Dede Korkut et de la Chanson de Roland. À la suite d’un séjour postdoctoral à l’Université Clermont Auvergne (MSH et CELIS), sur la transformation de la tradition épique turque en Iran contemporain, elle a publié un ouvrage bilingue, Koroğlu du XXIe siècle (Ankara, Éditions Isis, 2020). Actuellement doctorante en sociologie de la culture à INRS (Centre Urbanisation Culture Société) de Montréal, ses travaux portent sur la modernisation et l’urbanisation des récitations d’ashiq. M.akbarpouran2@gmail.con. Principales publications : “Vers l’étude du “travail épique” dans le Livre de Dede Korkut”, Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines, Paris, EPHE-CEMS, 2014, N° 45 (https://journals.openedition.org/emscat/2340) ; “Le destan turc est-il une épopée ? Premiers débats et prolongements actuels”, Recueil Ouvert du Projet Épopée, Université Grenoble Alpes, (http://ouvroir-litt-arts.univ-grenoble-alpes.fr/revues/projet-epopee/283), 2017 ; “L’espace ordonne de la cérémonie pour conjurer l’espace Angoissant des conquêtes : l’imaginaire des traditions épiques turcomanes (le Livre de Dede Korkut, le Livre de Dede Korkut Qadjar et les destan Iraniens de Koroğlu)”, Revista Épicas, n° 10, 2021, p. 45-63. https://doi.org/10.47044/2527-080X.2021v10.4563.

2Amandine D’Azevedo est maître de conférences en études cinématographiques à l’Université Paul Valéry Montpellier 3 depuis septembre 2020. Elle travaille sur les cinématographies indiennes contemporaines. Sa thèse portait sur la résurgence des motifs mythologiques dans les cinémas contemporains et est publiée en 2018 chez Mimesis, Mythes, films, bazar. Formes transversales des cinémas indiens. Plus largement, elle enseigne l’esthétique et l’analyse du cinéma. Elle s’intéresse aussi à la culture populaire indienne, l’art moderne indien, les romans graphiques et à leurs relations avec le cinéma. Elle est membre fondateur du groupe de recherche de l’Ircav “Les Cinémas indiens”ainsi que de l’atelier “Exotisme en champ contrechamp”, pour lequel elle a co-dirigé le volume Les Sons de l’exotisme au cinéma. Bruits, voix, musiques. (Mimesis, 2022). Par ailleurs, elle co-crée des projets de cartes interactives d’analyse filmique sur le site https://lescartesdelanalyse.net. Elle participe à des programmations pour des festivals, et travaille actuellement sur l’histoire des jouets optiques en Asie, notamment la lanterne magique en Inde.

3Ursula Baumgardt est professeure d’Oralité et littérature africaine à l’INALCO (Paris), et membre de l’équipe PLIDAM. Après une formation pluridisciplinaire en Allemagne, (études romanes, sociologie et sciences de l’éducation à Marbourg), et parallèlement à sa première thèse sur la littérature africaine francophone à l’Université de Paris-Nanterre, elle a suivi à l’INALCO un cursus complet en études africaines pour les deux langues haoussa et peule. Cette formation lui a permis de réaliser en toute autonomie la totalité de ses enquêtes de terrain au Cameroun sur la littérature orale peule. Elle a constitué ainsi des corpus exceptionnels sur lesquels porte sa thèse en études africaines, littérature orale peule. Co-responsable du Master ORALITÉ de l’INALCO, elle a coordonné le projet ANR “Encyclopédie des littératures en langues africaines” (ELLAF ; http://ellaf.huma-num.fr/ . 2014-2017), qui se poursuit. Elle est membre fondateur du Groupe de Recherche inter-équipe “Les oralités du monde” (ODM ; https://oralites-du-monde.huma-num.fr/, 2019). Parmi ses publications : Une conteuse peule et son répertoire. Goggo Addi de Garoua, Cameroun, Paris, Karthala, 2000, 548 p. ; Représentations de l’altérité en littérature orale africaine, Paris, Karthala, 2014 (éd.) ; avec Jean Derive (éds.) : Littératures africaines et oralité : État des lieux, Paris, Karthala, 2011 ; Littératures orales africaines. Perspectives théoriques et méthodologiques, Paris, Karthala, 2008.

4Elara Bertho est chercheuse au CNRS au sein du laboratoire LAM (Les Afriques dans le monde, UMR 5115). Elle a travaillé sur les épopées de résistance à la colonisation en Afrique de l’Ouest, en particulier au Niger et en Guinée. Ses travaux portent actuellement sur les articulations entre littérature et politique pendant la dictature de Sékou Touré, en Guinée, entre 1958 et 1984. Elle a publié Sorcières, tyrans, héros (Champion, 2019), Essai d’histoire locale, de Djiguiba Camara, L’œuvre d’un historien guinéen à l’époque coloniale, avec Marie Rodet, Brill, (2020), et dirigé plusieurs ouvrages collectifs. Elle dirige la collection "Lettres du Sud" chez Karthala.

5Aurélie Biard, docteure en science politique, est chercheuse associée au Centre d’études turques, ottomanes, balkaniques et centrasiatiques (CETOBaC), sur les questions liées à la place de l’islam dans les sociétés postsoviétiques, en particulier en lien avec les constructions nationales et le rapport à l’État. Dans ce cadre, elle a effectué des terrains longs en Asie centrale et au Tatarstan (post-doctorante à l’EHESS et à l’université George Washington (Institute for European, Russian and Eurasian Studies (IERES) ainsi que chargée de cours à la Elliott School of International Affairs et à l’université de Fribourg, Département Science des religions). Elle s’est notamment intéressée, au Kirghizstan, à la mode du tengrisme (tengrianstvo en russe – “pratiques liées au Ciel”), restauré par un cercle influent d’intellectuels qui choisit de donner au ciel la figure du héros épique Manas, espérant ainsi contrecarrer la montée en puissance de l’islam au sein de cette république. Ses recherches actuelles portent sur les effets de la (re)-conversion à l’islam de la jeunesse centrasiatique sur l’intégration sociale et sur la reconstruction identitaire et communautaire.

6Sandra Bornand est chargée de recherche au CNRS (Langage Langues et Cultures d’Afrique, LLACAN - CNRS, INALCO et EPHE) et depuis 2017 co-rédactrice en cheffe des Cahiers de Littérature Orale. Elle mène en anthropologue linguistique des recherches en région songhay-zarma et a beaucoup travaillé sur les jasare (griots généalogistes et historiens) de cette région. Elle a ainsi publié en 2005 un ouvrage Le discours du griot généalogiste et historien chez les Zarma du Niger (Paris, Karthala) et un ouvrage aux Classiques Africains sur le mariage et intitulé Noces en paroles (Zarma, Niger) en 2019, dans lequel sont publiés différents genres discursifs de griots généalogistes et d’historiens. Sur l’épopée, elle a publié de nombreux articles, dont, en 2017 dans le Recueil Ouvert, volume 3 (2017), Auralité : changer l’auditoire, changer l’épopée : “Boubou Ardo Galo, une interprétation songhay-zarma” et, sur la même version de l’épopée, analysée cette fois sous l’angle de la coénonciation : “Une narration à deux voix. Exemple de coénonciation chez les jasare songhay-zarma du Niger”, Cahiers de littérature Orale n° 65 Autour de la performance, https://doi.org/10.4000/clo.1104. En collaboration avec Cécile Leguy, elle a publié un ouvrage sur l’anthropologie de la parole intitulé Anthropologie des pratiques langagières, Colin, collection U, 2013.

7Manon Brouillet est helléniste, maîtresse de conférences à l’Université de Picardie Jules-Verne. Normalienne, elle est agrégée de lettres classiques et docteure de l’EHESS. Ses recherches portent sur les épopées homériques, et notamment la dimension religieuse et sociale de la performance épique en Grèce archaïque et classique, dans une perspective anthropologique et en s’appuyant sur une approche comparatiste. Elle a récemment publié “Lire Homère avec Jack Goody. Oralité et ritualité des proèmes”, dans D. Cuny, J.-J. Vincensini et V. Agrigoroaei (dir.), La révolution de l’écrit. Effets esthétiques et culturels, Tours, Beauchesne, et prépare la publication du livre issu de sa thèse Des chants en partage. Épopée homérique et expérience religieuse. Elle co-dirige la collection Les cahiers de philologie et est membre du comité de rédaction des Cahiers de littérature orale.

8Julien Bruley, docteur en anthropologie sociale de l’Université de Lille (Clerse, Sesam), a consacré sa thèse de doctorat à L’épopée de Manas au Kirghizistan L’épopée de Manas : étude historique, patrimoniale et ethnographique, thèse de l’Université de Lille (Clersé/Sesam, Brigitte Steinmann, dir.), 2019, à paraître en 2023. Depuis 2021, il est Assistant Professor de littérature générale à la Technical School of Innovation (TSI-AUCA) de Biškek au Kirghizstan. Publications liées : “Комментарии к переводам эпоса “Манас” (1936-2021 goda) [Commentaires sur les traductions de l’épopée Manas]”, Biškek, Эпос [Epos], 2023 ; “De l’épopée au symbole national, Aperçu des études sur l’épopée de Manas du XIXe siècle à nos jours”, Le Recueil Ouvert, volume 8 (2023) ; “Essai sur une géographie évolutive dans l’épopée kirghize de Manas”, Revistas Épicas, L’Asie épique (II), 2021, http://dx.doi.org/10.47044/2527-080X.2021v10.3044 ; “Manas aytuu – anthropologie d’une récitation de l’épopée de Manas”, Le Recueil Ouvert, volume 4 (2018), http://ouvroir-litt-arts.univ-grenoble-alpes.fr/revues/projet-epopee/315; “La tradition de Manas en Chine et les relations sino-kirghizes", Working paper n° 36 IFEAC, 12/08/2020, https://ifeac.hypotheses.org/6922.

9Jean Derive est professeur émérite de littérature comparée à l’université de Savoie Mont-Blanc, membre du REARE (Réseau Euro-Africain de Recherches sur les Épopées) et auteur de nombreuses publications sur l’épopée, parmi lesquelles : L’épopée, unité et diversité d’un genre (dir.), Karthala, 2002 ; Les canons du discours et la langue (dir. avec S. Bornand), Karthala, 2018 ; Littératures orales africaines : perspectives théoriques et méthodologiques (dir. avec U. Baumgardt), 2008 ; Oralité africaine et création (dir. avec A M Dauphin), Karthala, 2002.

10Florence Goyet, professeure émérite de littérature générale et comparée à l’Université Grenoble Alpes, fondatrice du Projet Épopée, est comparatiste (russe, japonais, anglais, italien, allemand et plusieurs langues anciennes). Elle s’intéresse au rôle intellectuel et politique de la littérature dans ses rapports avec la polyphonie (Bakhtine). Parmi les travaux sur l’épopée : Penser sans concepts. Fonction de l’épopée guerrière (Iliade, Chanson de RolandHôgen et Heiji monogatari), Paris, Champion, 2021 [2006] ; En collaboration avec Jean-Luc Lambert : Épopée et millénarisme : transformations et innovations n° 45, Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines, 45 | 2014, http://emscat.revues.org/2265, ainsi que les volumes 2 et 3 du Recueil ouvert du Projet Épopée (2016, 2017) ;. “Narrative Structure and Political Construction : The Epic at Work"Oral Tradition (University of Missouri, John Foley ed.), 23/1 (2008), p. 15-27 ; “Changing Worlds : Can Fan Culture ‘work’ as Epic ?”, colloque Practices of World Building, Concordia University, Montréal, June 6-7, 2013, vidéo en anglais sur https://youtu.be/T0B4ZCwx-64 ; “Le procès dans la Chanson de Roland, homologue de la démarche épique”, in Haugeard, Philippe et Ott, Muriel (éds.), Droit et violence dans la littérature du Moyen Âge, Paris, Garnier, 2013, p. 21-38.

11Roberte Hamayon, anthropologue et linguiste, est directeur d’études honoraire à l’École pratique des Hautes Études (sciences religieuses). Elle a travaillé sur le terrain en Mongolie et en Bouriatie de 1967 à 1991, puis a participé à des fins comparatives à des enquêtes ethnographiques dans d’autres régions d’Asie extrême-orientale. En dehors de ses travaux linguistiques, elle a publié sur le chamanisme, sur les épopées, ainsi que sur le rituel, la divination, la représentation, le jeu, la croyance (La chasse à l’âme, Société d’ethnologie 1990, Jouer, une étude anthropologique, La Découverte, 2012, réédition Jouer, une autre façon d’agir, Le Bord de l’Eau, 2021 ; direction d’ouvrages collectifs, nombreux articles, dont “La ‘tradition épique’ bouriate change tout en étant facteur de changement”, Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines, 45 | 2014, http://journals.openedition.org/emscat/2277).

12Clément Jacquemoud travaille depuis 2005 avec les populations autochtones turcophones de la République de l’Altaï (Sibérie méridionale en Fédération de Russie). Ses travaux portent sur les interactions religieuses et les dimensions politico-identitaires de la réarticulation du croire dans le contexte postsoviétique, ainsi que sur le rôle de l’épopée dans la construction de l’identité altaïenne. Publications : Les Altaïens, peuple turc des montagnes de Sibérie, Genève-Paris, Musée Barbier-Mueller & Somogy, 2015 ; “From Clanic Shamaness to Burkhanist Messenger : Transformations of Religious Roles of Altaian Women (19th-21st centuries)”, in Sophie Roche et Davide Torri (éds.), The Shamaness in Asia, Gender, Religions and the State, Londres, Routledge, 2021, p. 133-154 ; “Èšua, Učar-kaj, Ak-Byrkan et les autres. Les nouvelles formes épiques des mouvements religieux altaïens”, in F. Goyet et J.-L. Lambert (éds.), Auralité : changer l’auditoire, changer l’épopée, Le Recueil ouvert, volume 3 (2017) ; “Altaj-Buučaj, héros épique de l’entre-deux siècles”, in F. Goyet & J.- L. Lambert (éds.), L’épopée, un outil pour penser les transformations de la société, Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines, 2014/45, http://emscat.revues.org/2292.

13Jean-Luc Lambert est maître de conférences à la section des sciences religieuses de l’École Pratique des Hautes Études et membre du Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL, UMR 8582). Il dirige depuis 2007 le Centre d’Études Mongoles et Sibériennes de l’EPHE. Anthropologue de formation, spécialiste des sociétés sibériennes, il est notamment l’auteur d’une monographie consacrée au chamanisme des Nganassane, un petit peuple de l’Arctique. Ses recherches actuelles, menées dans une perspective anthropologique et historique, portent sur les interactions religieuses entre l’orthodoxie et les différents systèmes religieux des minorités non-slaves établies en Russie, sur l’épopée et sur le chamanisme).

14Claudine Le Blanc est professeure de littérature comparée à l’Université Sorbonne Nouvelle. Ses travaux portent sur les littératures de l’Inde classique et moderne et leur circulation, les traditions orales épiques et la notion de modernité littéraire. Elle a publié Une littérature en archipel. La tradition orale de La Bataille de Piriyapattana au Karnataka, Inde du sud (Champion, 2005), Histoire de la littérature de l’Inde moderne. Le roman, XIXe-XXe siècles (Ellipses, 2006) et Les livres de l’Inde. Une littérature étrangère en France au XIXe siècle (PSN, 2014). Elle a récemment co-dirigé Les temps épiques. Structuration, modes d’expression et fonction de la temporalité dans l’épopée (avec J.-P. Martin, 2018), L’Inde de leurs textes. Littératures d’Asie du Sud en diaspora (avec N. Dejenne, 2019) et Hors frontières. Écritures du déplacement dans une perspective mondiale (avec C. Chaudet, M. Détrie et S. Moussa, 2021). Elle coordonne depuis 2014 avec Anne Castaing et Nicolas Dejenne le projet Idex-USPC Dictionnaire encyclopédique des littératures de l’Inde (DELI).

15Estelle Parmentier a été doctorante en ethnomusicologie à l’EHESS. Dans le cadre de ses recherches sur les répertoires instrumentaux des Ougriens de l’Ob, elle s’intéresse aux façons de faire et aux façons de dire des Khantes et des Mansis, et plus globalement aux patrimoines immatériels, musiques, mythes et épopées des peuples sibériens. Elle est par ailleurs harpiste et professeur en conservatoire.

16Nguyen Thi Hiep est docteure en littérature, chercheuse en philologie rattachée à l’École Pratique des Hautes Études et Centre de Recherche sur les Civilisations de l’Asie orientale ; elle est aussi traductrice d’ouvrages traitant de la civilisation du Vietnam classique. Elle s’intéresse particulièrement aux rapports entre textes et pratiques rituelles, entre religions populaires d’autrefois et leurs manifestations dans la société vietnamienne contemporaine. Elle s’intéresse aussi aux épopées des ethnies minoritaires des Hauts Plateaux du Vietnam. Elle est auteure de nombreux articles et, récemment, de Récits merveilleux du Vietnam : une tradition lettrée au cœur des cultes contemporains, les Indes savantes, 2022.

17Christiane Seydou, agrégée de grammaire, diplômée de peul et de haoussa, a été attachée puis directeur de recherche au CNRS (LLACAN). Parmi ses éditions et traductions : Silâmaka et Poullôri, récit épique peul raconté par Tinguidji, et La Geste de Ham-Bodêdio ou Hama Le Rouge, Classiques africains & Les Belles Lettres, 1972 et 1976 ; L’épopée peule de Boûbou Ardo Galo, Héros et rebelle, Langues’O- Karthala, [bilingue] 2010 ; Les guerres du Massina. Récits épiques peuls du Mali [bilingue], Karthala, 2004 ; Profils de femmes dans les récits épiques peuls (Mali-Niger), Karthala, 2010. Parmi les articles : “Comment définir le genre épique ? Un exemple : l’épopée africaine”, JASO (Journal of the Anthropological Society of Oxford), vol. XIII, n° 1, p. 84-98 ; “Réflexions sur les structures narratives du texte épique : l’exemple des épopées peules et bambara”, L’Homme, XXIII, 3, p. 41-54, 1983 ; “Épopée et identité : exemples africains”, Journal des Africanistes, t. 58, fasc.1, p. 7-22, 1989 ; “Genres littéraires de l’oralité : identification et classification” et “ Étude d’un genre en transculturalité : le cas de l’épopée” in Ursula Baumgardt et Jean Derive (éds.), Littératures orales africaines. Perspectives théoriques et méthodologiques, Paris, Karthala, 2008, ch. 6 et 7, p. 125-175 et p. 210-243. “L’épopée chez les Peuls du Massina (Mali). Une approche ethnopoétique”, Cahiers d’Études africaines, LV(I), 217, p. 29-43, 2015.

18Amadou SOW, Maître de Conférences du CAMES, Professeur assimilé de l’UCAD, dispense des cours de littérature africaine francophone écrite et orale à la Faculté des Sciences et Technologies de l’Éducation et de la Formation (FASTEF) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il est titulaire d’un Doctorat de Troisième cycle portant sur Tidjâni Alpha Ahmadou, neveu d’El Hadj Omar (le cycle omarien), soutenu en 2011 à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar et d’un Doctorat nouveau régime, obtenu en 2019 à l’Institut National des Langues et Cultures Orientales (INALCO) de Paris, publiée partiellement sous le titre La geste de Tidjâni. Reconquête omarienne du Macina. Membre du comité de rédaction de la revue Liens Nouvelle Série (FASTEF), Amadou Sow est aussi auteur de théâtre et romancier en langue peule.

19Dmitry Vetrov est doctorant à l’EHESS (LAP, Laboratoire d’anthropologie politique). Ses recherches portent sur les pratiques rituelles en Russie postsoviétique. Son Master sous la direction de Jean-Luc Lambert s’est intéressé aux fêtes de l’ours (Ougriens de l’Ob, Sibérie occidentale). Abattu par les chasseurs et représenté par sa fourrure, l’ours “s’exprime” à la première personne à travers les “chants de l’ours” interprétés par les chasseurs. Au tournant des années 1990, lors d’un boom pétrolier ayant précarisé la vie de nombreux Ougriens ruraux, pêcheurs et éleveurs de rennes (Wiget et Balalaeva, 2011), la pratique de ces fêtes a été restaurée par les militants autochtones. Contenant des séries des toponymes qui se réfèrent aux territoires désormais menacés par l’exploitation pétrolière (“foyers de mémoire”, Carlo Severi, 2009), ces chants, tout en parlant d’événements mythiques, donnent à voir les transformations sociales du temps présent.

Pour citer ce document

[Anonyme], «Annuaire des participants», Le Recueil Ouvert [En ligne], mis à jour le : 04/02/2023, URL : http://ouvroir-litt-arts.univ-grenoble-alpes.fr/revues/projet-epopee/426-annuaire-des-participants